Questions-réponses
Comment évaluer une monnaie à l'aide des tableaux ?
Tout d'abord, il faut évaluer la qualité de la monnaie, en d'autres termes déterminer son état de conservation, selon les critères que nous avons utilisés. Ensuite, chercher la cotation dans cet état pour la monnaie correspondante. Pour les états intermédiaires (par exemple presque superbe), la cotation se trouvera approximativement entre la valeur indiquée dans les deux colonnes (dans notre exemple entre TTB et celle indiquée dans superbe). Dans certains cas il faut ajouter une plus-value ou une moins-value, pour un portrait hors norme, une qualité de gravure ou une patine exceptionnelle… considérez que la cotation est augmentée en se rapprochant de l'état supérieur. Dans le cas d'un trou, d'une forte corrosion…, la valeur peut être divisée par deux, voire par trois ou quatre selon la gravité du défaut. Voyez les exemples.
Ces cotations sont-elle fiables ?
Ces cotations ont été élaborées à partir d'un très grand nombre de monnaies provenant de diverses ventes. Pour les états « communs », nous nous sommes basés sur les prix pratiqués sur eBay, tandis que, pour les états de conservation plus rares, nous avons pris pour référence les prix réalisés dans des ventes publiques. Dans ce dernier cas, il faut savoir que le prix payé par l'acquéreur est augmenté d'environ 15%, correspondant aux frais de vente. Ainsi, si vous achetez dans des grandes ventes, il faudra ajouter ces frais en plus de la cotation.
Bien sûr les très bonnes affaires, ou les prix payés excessifs, toujours possibles, ont été écartés de notre base de données, de même les lots invendus, dont il s'avère bien souvent que le prix était supérieur à la cotation que nous avons attribuée.
Notez aussi qu'étant donnée la grande variabilité du cours du dollar face à l'euro, il est plus intéressant d'acheter là où la monnaie est la moins forte, car les cotations utilisées ici sont aussi valables en dollars sur le marché américain. Si vous achetez les monnaies aux Etats-Unis, considérez les cotations comme étant données en dollars. Car les prix pratiqués en Europe et aux Etats-Unis ne varient, en général, pas, et qu'au moment de sa création, l'euro était à peu près équivalent au dollar.
Voyez aussi l'item suivant :
Pourquoi certaines cotations sont-elles en italique ?
Ceci signifie que nous n'avons trouvé aucun ou trop peu d'exemplaires dans cet état de conservation pour fixer une cote réellement fiable,
aussi avons-nous préféré signaler ce fait et montrer que ces cotations en italique sont « artificiellement données » sur base d'autres cotations de monnaies comparables.
Pourquoi certaines cotations sont-elles données avec une fourchette de valeur ?
Nous avons utilisé ce système dans les cas où les prix atteints étaient peu homogènes, et dans les cas où la valeur monte très rapidement d'un état de conservation à un autre légèrement différent.
Pourquoi, à cotation égale dans un état très beau, y a-t-il parfois de grandes différences dans les états supérieurs ?
Il y a deux cas de figure :
* Soit la monnaie est excessivement difficile à trouver dans des états de conservation magnifiques, alors qu'elle est relativement fréquente dans des états habituels : c'est le cas des grands bronzes et de certaines monnaies que l'on trouve presque toujours très usées.
* Soit cette monnaie est particulièrement recherchée dans les états de conservation supérieurs.
Comment se fait-il que des monnaies communes soient mieux cotées que certaines raretés ?
Les cotations suivent la loi de l'offre et de la demande : ainsi certaines monnaies rares (et même très rares) sont peu demandées et d'autres, somme toute, communes, sont excessivement prisées des collectionneurs : un empereur difficile à acquérir, un revers historique ou artistiquement très réussi, parfois même une réputation erronée de rareté…
Parfois, nous avons trouvé des monnaies rares, méconnues et très intéressantes, largement sous-estimées, pour lesquelles nous aurions voulu augmenter la cotation, mais nous ne l'avons pas fait. Nous nous
sommes contentés de signaler le fait.
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